2e jour de bateau et pas le jour de Nathalie

La journée avait plutôt bien commencée et on avait par mal dormit malgré les mouvements du bateau, mais au moment du passage sur la barque pour aller sur l’île de Satonda, la mer était très agitée et ils ont voulu nous faire embarquer de l’arrière du gros bateau vers l’avant de la barque, et devinez qui a glissé quand les vagues ont fait monter le gros bateau pendant que le petit descendait ? C’est moi (Nathalie) qui me suis retrouvée à l’eau avec mon petit sac avec mon appareil photo (pas étanche) , mon téléphone et mon porte-monnaie ? Mais avouez que c’est un superbe réflex de retirer tout de suite mon sac de mon épaule et de le lever bien haut au-dessus des flots ! J’ai réussi à le maintenir comme ça et à le passer à Luc qui était encore sur le gros bateau. Ensuite un des indonésiens est allé me récupérer mes tongues qui flottaient et nous nous sommes accrochés à la barque qui nous a ramené sur le côté du bateau où il y a une échelle. Remontée sur le bateau, j’ai pu embarquer sur la barque sans problème, par le côté du bateau… et tout le monde a embarqué comme ça !

L’Ile de Satonda a la particularité d’avoir un lac d’eau salée en son centre. Il y a quelques années l’eau était douce, mais suite à un tsunami, il a été rempli par de l’eau de mer, et tous les poissons d’eau douce ou presque sont morts. La baignade y a été très agréable. Nous sommes ensuite allés côté mer, mais c’était moins bien : beaucoup de vent et des méduses au bord de l’eau en ont découragés pas mal, dont nous.

Retour sur le bateau pour déjeuner et une traversée de plus de 6 heures, avec parfois pas mal de vagues. Nous avons tous fait une bonne sieste. En fin d’après-midi, le bateau s’est arrêté dans un endroit calme où les plus courageux, dont Chloé, se sont amusés à sauter du pont supérieur. Luc, Evan et moi ont préféré descendre par l’échelle pour une rapide baignade.

C’est à ce moment que j’ai réalisé ma 2^e cascade : une jolie glissade sur le pont avant et la jambe qui va cogner fortement une marche, juste au-dessus de la cheville. Ce matin je m’étais râpé la jambe gauche en tombant du bateau et cet après-midi, c’est toujours la même jambe qui prend ! Ça s’est mis à gonfler à la vitesse grand V, mais quelqu’un m’a tout de suite apporté un tube de Voltarene et ça s’est dégonflé à la même vitesse, impressionnant !

Dîner à bord et tout le monde au lit tôt, sauf Chloé qui est restée faire des jeux avec les autres français.